Un poison nommé mercure

DES TESTS AUSSI INUTILES QU’IMPRÉCIS


Dans la panique

Dans notre contexte de flambée des maladies dégénératives, l'intoxication mercurielle apparaît de plus en plus spontanément dans les esprits comme l'origine probable d'une pathologie. Mais lorsqu'on constate que la médecine d'État ne nous accompagnera pas dans cette logique-là, on se sent très seul face à cette problématique. Dans la panique, on ne voit que la solution d'imiter les professionnels, en faisant le projet d'effectuer des analyses de sang ou d'urine pour savoir si l'on a du mercure dans le corps. C'est alors que l'on découvre la jungle des médecines alternatives, qui proposent toutes sortes d'analyses à tous les prix, dont on ne connaît pas le degré de fiabilité. Ici l'on se croit dans une impasse, parce qu'on voit l'imitation du médecin comme la seule attitude pertinente face à la maladie. Mais la solution est ailleurs et vous serez surpris de découvrir son incroyable simplicité.

 

L'observation

L'intoxication mercurielle est connue pour provoquer des symptômes très variables selon les personnes atteintes. C'est d'ailleurs l'argument de choc utilisé par la médecine d'État pour nier ce processus. Mais les personnes qui souffrent de cet empoisonnement présentent aussi des symptômes typiques, qui sont communs à tous et sont connus des spécialistes. Un habitué est donc en mesure de reconnaître un intoxiqué mercuriel, rien que sur la base de l'observation, qu'il effectuera dans trois domaines : l'aspect physique de la personne, ses changements de comportement depuis qu'elle est tombée malade, et la liste de ses symptômes. Voyons donc ce qu'un spécialiste doit savoir pour établir un diagnostic fiable. Les indications seront données pour une personne très atteinte. Il appartiendra à chacun d'en évaluer le taux de gravité en fonction de l'intensité des troubles.

 

L'aspect physique

Si quelques organes sont parfois épargnés par le mercure, le système nerveux central n'y échappe jamais. La conséquence immédiate à ce phénomène, est l'accélération du vieillissement. Une personne parasitée par le mercure porte donc toujours quelques années en trop sur le visage. Sa peau est grisâtre et son expression témoigne d'une grande fatigue. Son regard a perdu de sa vigueur, il s'égare souvent dans le vide ou fixe longuement un objet. Les cheveux s'assombrissent et deviennent gras, parfois parsemés de pellicules. L'acné qui se prolonge au-delà de l'adolescence, les tics nerveux de la mâchoire et des yeux peuvent aussi provenir de cet empoisonnement, ainsi que les petits ulcères qui apparaissent sous les pieds (diamètre 5mm) et les grains de beauté qui prennent du volume (diamètre 1cm).

 

L'observation des amalgames dentaires peut aussi nous renseigner. S'ils ont gardé leur couleur d'origine (gris clair), il n'y a pas érosion donc les amalgames ne sont pas toxiques. Mais s'ils ont tourné au gris foncé ou noir, c'est signe qu'il y a oxydation donc érosion. Dans ce cas, vous pouvez être certains que vous avalez du mercure au goutte à goutte en permanence.

 

Changement de comportement

Simultanément à ces apparitions, le comportement change soudain sans raison apparente. La personne tombe en dépression, pouvant aller jusqu'au désir de suicide. Elle fait de nombreux cauchemars, s'enferme dans ses pensées négatives et se laisse gouverner par ses névroses, nouvellement apparues.

 

La communication avec un intoxiqué mercuriel est très difficile, car il peut se laisser emporter par des colères terribles pour la moindre contrariété et tout de suite après, s'effondrer en larmes. C'est un despote, qui veut toujours avoir raison et que vous ne convaincrez jamais de l'affection que vous lui portez. Sachant que l'intoxication mercurielle court les rues, on peut raisonnablement la percevoir comme un facteur déclenchant ou aggravant de la violence ambiante, qu'elle soit publique ou privée. Le mercure rend fou. C'est sans doute à cause de lui que les hôpitaux psychiatriques affichent « complet ». Il est aussi à l'origine de l'autisme, de la maladie d'Alzheimer et de nombreuses pathologies dégénératives.

 

DÉSORDRES MÉTABOLIQUES

 

Malêtre

Pour parfaire notre diagnostic, voyons maintenant la liste de tous les désordres métaboliques qui accompagnent les signes précédemment décrits. Les troubles sont de l'ordre du ressenti et de la douleur. On se sent mal à tout point de vue. On peut le comprendre quand on sait que le mercure pénètre dans la cellule nerveuse dont il atteint le noyau, donc l'ADN. On se sent perturbé au plus profond de son être, au niveau de la perception de son corps. On a des vertiges et des nausées, comme une femme enceinte. On ressent beaucoup de fatigue, même sans avoir aucune activité. On devient insomniaque et le sens du toucher diminue.

 

Déshydratation

Enfin, on souffre d'une déshydratation intense, car le mercure dans le corps vous cuit, un peu comme un four à micro ondes. Mais en même temps, il vous coupe la soif. Vous êtes donc prisonnier de l'impossibilité de boire, alors que c'est votre besoin le plus impératif.

 

Douleurs

Les douleurs sont nombreuses, elles peuvent atteindre la tête, les yeux, les oreilles, la gorge, le dos, le ventre (avec ballonnement), la vessie, le rectum.

 

Appareil génital

Après le système nerveux et le système digestif, l'appareil génital est le troisième système que le mercure attaque dans tous les cas. Il en résulte des douleurs de règles pouvant être terribles, des douleurs pendant les rapports sexuels, des infections et mycoses vaginales, de la stérilité et de l'impuissance.

 

Chimico-sensibilité

Et si vous êtes très observateurs, vous constaterez que tous vos symptômes s'accentuent lorsque vous avez respiré des produits chimiques d'odeur forte comme de l'éther, du benzène, un alcool, un parfum, un solvant, un produit acide ou tout produit désinfectant.

 

Bilan

Au bilan, on peut dire que le mercure provoque un désordre écologique sans pareil dans un organisme. Avec ces éléments, le lecteur est à même de reconnaître un intoxiqué mercuriel au premier coup d'œil, sans effort et sans frais. Vous y avez peut-être même déjà reconnu une personne de votre entourage et vous êtes aussi en mesure de conclure qu'un fort pourcentage de la population souffre d'intoxication mercurielle, à divers degrés.

Sylvie Renault